Europe must engage in the food revolution!

We do not feed ourselves today as we used to eat in prior stages. We can appreciate it in the evolution of consumer practices; our food model has entered a double revolution. On this World Food Day and taking into account that the reform of the Common Agricultural Policy begins, we are calling for Europe to remain in it.

The first revolution is the link with proximity. We therefore advocate for an ambitious European policy that strengthens the link of urban populations, in ever-increasing numbers, with the agricultural activity, which is close to home. For a long time, this relationship has been denigrated by Europe in the name of the single market, which was supposed to bring down the borders and bring out a European identity. This lead to forget the transnational nature of the European agricultural lands, which existed even before the European Union was born. Alpine cheeses or the production of flax in Normandy and the Netherlands is a proof of the existence of common identities, consequence of geography and history.

We must cherish them nowadays because agricultural traditions most often correspond to a reasoned and adapted management of resources. In addition, local consumption also allows citizens to reconnect with natural laws and thus, promote product quality and seasonality.

Lastly, it makes it possible to avoid the ever-widening disparities between urban and rural areas, by raising awareness of the interdependence between them and their respective inhabitants.
To guarantee the preservation of the terroirs of Europe, we must mobilize European funds to develop short circuits, especially in cross-border areas with common culinary practices. We must also relax the European competition rules to allow collectivities and collective restaurants to buy preferably from local farmers on which they are located.

The second revolution to which Europe will have to respond is the growing demand of citizens for transparency on the composition and origin of food. Advances in medical research are leading to new discoveries every day on preferred culinary practices or products to be avoided by consumers. In this regard, we can no longer live in the reign of suspicion that sometimes discredits the profession of farmers, which we should instead value. In this sense, we should assume the ambition to build a new European Food Safety Agency that can independently carry out studies on the harmfulness of the hundreds of products currently in dispute. No one understands why the opinions given by the health authorities are based on studies conducted and paid for by large agro-food firms.

The many food scandals that have rocked the continent have also convinced citizens that want to go further in the traceability of the food they consume. Therefore, we should implement technologies such as blockchain, in order to create by 2030, the world’s first food information network. While consumers address that they are not aware of what the dishes they can purchase contain, it would ensure perfect traceability and meet the expectations for a strong food revolution that would transcend borders.

Signatures: 

Pierre Baty (Président JDem), Loris Mastromatteo (SG YDE), Mathilde Karceles (VP JDem et YDE), Begoña Garteizaurrekoa (YDE President)

and the following French MPs

Avy-Elimas Nathalie, Val-d’Oise,
Bannier Géraldine, Mayenne
Berta Philippe, Gard
Deprez-Audebert Marguerite, Pas-de-Calais
El Haïry Sarah, Loire-Atlantique, MoDem Spokeswoman
Essayan Nadia, Cher
Garcia Laurent, Meurthe-et-Moselle
Griesbeck Nathalie, MEP for Greater East (France)
Jacquier-Laforge Élodie, Isère
Lagleize Jean-Luc, Haute-Garonne
Latombe Philippe, Vendée
Luquet Aude, Seine-et-Marne
Matteï Jean-Paul, Pyrénées-Atlantiques
Michel-Kleisbauer Philippe, Var
Millienne Bruno, Yvelines
Poueyto Josy, Pyrénées-Atlantiques
Richard Ramos, Loiret
Turquois Nicolas, Vienne
Waserman Sylvain, Bas-Rhin,
Wehrling Yann, Secretary-General of MoDem

Stretnutie predsedníctva EDP v Ríme

Európska demokratická strana uskutočnila vo štvrtok 19. júla 2018 rozšírené zasadnutie predsedníctva v Ríme. Hlavnou témou stretnutia bola príprava európskych volieb v roku 2019 a diskusia o našom manifeste. Anita Velić Fabijanić, hovorkyňa YDE, sa na stretnutí zúčastnila.

Na stretnutí sa diskutovalo o rôznych témach ako napríklad konkurencieschopnosť, inovácia, klimatické zmeny či migrácia. Okrem iného sa diskutovalo o utečencoch, zahraničných záležitostiach EÚ, korupcií, ale aj o mládeži a jej reprezentácií na politickej scéne. Dúfame, že naše mládežnácke návrhy budú prijaté a reakcie predsedníctva pozitívne.7241b9f2-8d39-457d-a959-cbe20f2de5ec

EDP Presidency meeting in Rome

The European Democratic Party, held an enlarged Presidency meeting in Rome on Thursday , 19 July 2018. The main topic of the meeting was the preparation of the 2019 European elections and discussion on the manifesto. Anita Velić Fabijanić, the spokesperson of YDE participated on the meeting.

On the meeting many topics were discussed. Some of them are competitivity, innovation, climate change, migrations, refugees, foreign affairs, corruption but also the youth problems. We hope that the youth suggestions will be accepted and that reactions of the presidency are positive.

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Résolution sur l’identité, la culture et l’éducation (Congrès YDE 2018)

Renforcer les valeurs européennes et l’identité partagée par la culture et l’éducation

Nous, Jeunes démocrates européens, considérons que les mouvements populistes et l’euroscepticisme croissants constituent une menace pour les valeurs européennes et les sociétés démocratiques. Nous considérons que la meilleure façon de relever ces défis est d’améliorer l’ouverture d’esprit et de développer la compréhension multiculturelle par le biais de l’éducation et de la culture.

Renforcer l’identité européenne commune

Nos sociétés européennes modernes sont le résultat d’une histoire commune et non le résultat d’une somme de récits nationaux uniques, nous pensons qu’il est nécessaire que les jeunes Européens prennent conscience de cette réalité. Et quels lieux seraient plus appropriés que les écoles pour assurer une transmission historique et un éveil citoyen ?

Peu coûteux et symbolique, les manuels d’histoire co-construits entre pays européens peuvent être une réponse appropriée. Reconnaissant les spécificités de chaque culture, ce manuel peut développer une perspective transnationale des relations entre les pays afin de proposer une Histoire commune et enrichie aux lycéens qui pourraient ainsi mieux comprendre chaque vision nationale.

Dans un contexte de tensions internes renouvelées sur le continent et face à l’émergence de forces politiques populistes, il est plus que jamais nécessaire de mener à bien ce projet.

Dans le droit fil de l’éducation scolaire, la Journée de l’Europe doit être un moment crucial dans l’éducation des jeunes Européens. Nous proposons de faire de cette journée une journée spéciale dans les écoles européennes, en particulier avec des événements spéciaux sur notre histoire et nos valeurs.

Améliorer la mobilité à travers l’Europe

Les taux de mobilité géographique au sein des pays de l’UE et entre les pays de l’UE sont d’environ un pour cent, ce qui est deux fois plus faible que les taux de mobilité aux États-Unis, au Canada ou en Australie.

Nous savons cependant que la mobilité géographique peut être un outil puissant pour lutter contre le chômage des jeunes et renforcer la cohésion européenne. Nous devrions également remarquer qu’aujourd’hui, les jeunes qui s’installent dans un autre pays de l’UE sont plutôt instruits et viennent de milieux favorisés, et sont moins susceptibles de souffrir de longues périodes de chômage. Notre défi est donc de développer la mobilité géographique pour tous les jeunes Européens.

Au cours des dernières décennies, l’Europe a lancé plusieurs programmes pour s’assurer que les Jeunes Européens soient en mesure d’acquérir une éducation ou une expérience professionnelle à l’étranger. L’ancien programme Leonardo, les actions Erasmus+ et Comenius en cours ont permis d’accroître la sensibilisation aux problèmes intra-européens.

Mobilité pour une courte période de temps, et abaissé les obstacles au déplacement à l’étranger pour étudier ou travailler. Mais il faut faire plus.

Nous plaidons en faveur du lancement de nouvelles initiatives à l’échelle européenne. Nous visons d’abord à accroître le soutien du programme Erasmus aux associations. Les jeunes Européens sont engagés dans de nombreuses associations pour mener et réaliser des projets dans différents domaines allant du sport à la lutte contre la pauvreté. Ces jeunes leaders devraient bénéficier davantage de l’action de l’UE pour encourager l’engagement des jeunes à travers le continent.

Deuxièmement, nous voudrions établir un cadre commun pour l’examen final de l’école secondaire afin d’initier une convergence en Europe pour l’accès à l’enseignement supérieur et à l’enseignement professionnel.

Troisièmement, nous pensons que le moment est venu de lancer un renouvellement des “classes européennes” initié par les pouvoirs publics. Davantage d’Européens devraient participer à ces cours et passer un semestre dans un autre pays européen avant d’avoir 18 ans.

Construire une politique culturelle commune pour les jeunes

Depuis 1992, la culture est une compétence européenne. Il est donc très important dans le processus de construction européenne : il permet de le considérer comme un projet global et pas seulement comme l’ajout de perspectives nationales. L’art et la culture ont un rôle important à jouer pour accroître le sentiment d’appartenance à une communauté et assurer l’intégration sociale, le développement économique, l’équité et l’inclusion. C’est pourquoi il est logique de le promouvoir à l’échelle européenne.

Il est nécessaire de rendre la culture accessible au plus grand nombre. Pour cela, d’une part, il pourrait être intéressant de relier des territoires où la culture n’est pas toujours accessible.

Tout d’abord, comme pour les capitales européennes de la culture en termes de sélection, nous pourrions imaginer des expositions itinérantes des plus grands musées européens dans des zones urbaines de taille moyenne qui n’ont pas de musées de renommée internationale et donnent ainsi un nouvel élan à la communauté artistique locale.

Parallèlement, des partenariats à long terme peuvent également être créés entre les différentes zones urbaines et les zones plus rurales, amenant ainsi des artistes de renommée internationale dans des zones qui n’y auraient pas eu accès autrement, et faisant la promotion réciproque d’œuvres qui ne l’auraient pas été autrement. Pour cela, une impulsion européenne serait pertinente.

D’autre part, nous devons admettre que l’Eurovision est actuellement le seul moment de l’année où les Européens se retrouvent côte à côte autour de leur télévision. C’est pourquoi nous pourrions imaginer la création d’un média européen dédié à la jeunesse, qui ferait prendre conscience de notre appartenance commune tout en montrant la richesse de la diversité de nos différentes nations.

Enfin, une troisième proposition pourrait être la création d’un “bon culturel” européen qui pourrait être distribué aux jeunes de 18 ans par le biais d’un système de partenariats avec différents instituts culturels leur permettant d’accéder gratuitement à une offre culturelle. Cela favoriserait l’accès aux pratiques culturelles de toutes sortes pour tous les jeunes Européens : l’opéra, le théâtre, mais aussi le cinéma et les concerts.

Ces trois propositions visent donc à sensibiliser l’opinion publique européenne à la culture, même en dehors des grands centres urbains, et à sensibiliser les jeunes à la richesse qui existe au sein de l’Union européenne.

 

Résolution sur la démocratie

Les intérêts nationaux prennent souvent le pas sur les intérêts européens communs, ce qui conduit à un manque d’unité et d’engagement en faveur d’un projet supranational solide et partagé.

En outre, la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit, que nous considérons comme les principaux atouts de l’Union européenne, ont été bafoués ces dernières années.

C’est pourquoi la souveraineté est devenue l’une des principales questions à traiter, c’est-à-dire le droit des citoyens de décider de leur propre avenir et de leur destin politique, économique et social. En effet, le concept de souveraineté doit être abordé conjointement avec la notion de démocratie. Nous ne pouvons accepter que les citoyens n’aient toujours pas accès à la souveraineté dans une société qui exige une plus grande participation politique et sociale. Nous nous opposons fermement à tout modèle de gouvernance qui empêche les citoyens d’y jouer un rôle actif.

En ce sens, les Jeunes Démocrates pour l’Europe défendent la souveraineté partagée entre l’Union européenne et les citoyens dans un cadre de gouvernance à plusieurs niveaux. En fait, la démocratie étant l’un des principaux piliers de la légitimité du projet européen, les Jeunes Démocrates pour l’Europe montrent leur fervent engagement envers les valeurs démocratiques de l’UE : égalité, inclusion, diversité, cohésion, tolérance et respect.

 

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE is the youth wing of the European Party.We embrace the key role of democratic principles, underlined in the Lisbon Treaty and shrined in our political belief: democracy, freedom, equality, participation, sustainability and solidarity.

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