Conseil du PDE et migrations

EDP Council - w/ Rutelli

Une délégation des Jeunes Démocrates Européens était présente au Conseil du Parti Démocrate Européen (PDE) à Rome les 4 et 5 juin. De nouveaux membres ont été acceptés au sein du PDE. Un échange de point de vue – faisant suite à une conférence sur l’immigration et le trafic d’êtres humains – a également eu lieu pendant ce Conseil sur cette importante thématique.

Voici la communication des Jeunes Démocrates Européens aux membres du Conseil:

Je vous prie d’excuser Miroslava Calegari, notre présidente, qui n’a pu venir aujourd’hui à Rome.

En septembre prochain, notre Bureau sera à la moitié de son mandat. Nous sommes dorénavant passés à une deuxième étape de consolidation.

Nous avons ainsi ouverts notre organisation, avec l’arrivée de membres individuels d’Allemagne, de Belgique, de Roumanie, de Suède et de Slovénie. Des contacts ont lieu également avec de nouvelles organisations de jeunesse comme les Jeunes du parti du Sénateur Quintero.

Avec nos organisations membres, des évènements ont eu lieu cette année en présence de membres du PDE ou de l’IED à Saint Marin en avril dernier, en France avec Nathalie Griesbeck et Sophie Auconie et en Slovaquie le mois dernier. La semaine prochaine, un séminaire sur la migration et les frontières européennes sera organisé à Paris. D’ici à la fin de l’année, des évènements auront lieu en Pologne, en Italie et dans le Pays Basque. En prenant appui sur ces évènements, un travail programmatique est également engagé.

Enfin, début juillet, aura lieu la Summer Academy du Groupe ADLE sur le thème de l’Emploi des Jeunes, une vingtaine de jeunes démocrates européens y participera et parmi les intervenants, Marian Harkin et Jean Arthuis prendront la parole. Un Conseil des Jeunes Démocrates Européens aura également lieu début juillet avec un représentant de chacune de nos organisations membres. Nous serons heureux d’y accueillir des représentants jeunes de vos organisations si ces dernières ne sont pas encore membres de Jeunes Démocrates Européens.

Photo: ©Soazig de la Moissonniere et Nathalie Griesbeck

L’Europe au cœur des territoires, retour sur Dijon

Le 10 mai 2015, s’est tenue à Dijon la conférence publique: “L’Europe au cœur des territoires”. Parmi les participant(e)s, on comptait des personnalités telles que Nathalie Griesbeck (députée européenne), Quentin Dickinson ( journaliste franco-britannique), Sophie Auconie (ancienne députée européenne) et Pierre Bornand animant le débat public.

On aura pu constater que chaque année l’Europe agit au cœur des territoires dans la réalisation de projets toujours plus investis, se plaçant alors dans une dynamique de développement des territoires et en poussant l’investissement européen toujours au plus proche du citoyen.

La discussion s’est alors portée sur la façon de la rendre toujours plus concrète, la problématique consistant à toujours agir au plus près des réalités.

C’est ce qu’a amorcé Guy Verhofstadt, retenu à Bruxelles, dans une vidéo ; les incitant à se mobiliser, à devenir acteurs dans l’avancée de la construction européenne, et en apportant ”une réponse forte et coordonnée”.

Si l’Europe aujourd’hui n’est pas concrète, c’est parce qu’on ne dispose pas d’élus qui soient des ambassadeurs

Force est de constater que résident de nombreux obstacles qui handicapent les actions au sein même du Parlement européen. C’est ce que nous explique Sophie Auconie en indiquant que les partis politiques envoient un signal qui n’est pas le bon, n’assumant pas la responsabilité de leurs actes. Si l’Europe aujourd’hui n’est pas concrète, c’est parce qu’on ne dispose pas d’élus qui soient des ambassadeurs, et c’est là où on ne respecte pas l’Europe et que les citoyens n’y croient plus.

Ce à quoi Nathalie Griesbeck ajoute : ”il existe un problème de responsabilité où les gouvernements ne prennent à leur propre actif que ce qui ressort de mieux de l’Europe, et laissent les complications être vues comme un effet néfaste de celle-ci”. La crise économique et sociale persiste sur notre pays aujourd’hui, ce qui fait que le citoyen européen cherche à trouver un coupable et voit en elle un moyen de la justifier. On se retrouve alors non pas avec une politique globale européenne, mais plutôt vingt-huit problématiques nationales.

Quentin Dickinson fait aussi le constat que cette Europe est perçue en trois périodes: la première est l’enthousiasme, une fenêtre d’ouverture où l’Europe est portée par tous, la seconde, c’est la référence rituelle sur la question européenne, devenant un passage obligatoire mais où il n’y a rien de tangible par la suite, et enfin la troisième, c’est la méfiance aboutissant à l’euroscepticisme, doute que l’on pourrait avoir quant à sa pérennité.

Porter avec plus de fermeté toutes ces politiques de cohésion

Selon eux, pour palier à ces différents problèmes, il faudrait porter avec plus de fermeté toutes ces politiques de cohésion, car aujourd’hui les citoyens remarquent toutes ces inégalités entres les régions européennes, expliquant pourquoi ils se tournent vers des partis d’extrême. Ce que l’on dit moins c’est que l’Europe participe à rééquilibrer toutes ces disparités au moyen des divers fonds européens comme le FSE, Fonds Social Européen (soutenant l’accès à l’emploi dans les Etats membres et ayant pour but de promouvoir la cohésion économique et sociale), ce qui amène à dire que tout le monde en profite, y compris les plus ”riches”.

Pour Nathalie Griesbeck, ”gouverner, c’est prévoir”. Il faut donc porter les priorités pour les rendre plus fortes et moins technocratiques, en militant pour un vrai fédéralisme européen. Il s’agit là de renforcer la construction européenne en passant par exemple par une politique industrielle qui désignerait des spécificités selon les Etats.

Certes, l’Europe est une réalité peut évidente à percevoir par le citoyen, le territoire de l’Union européenne est marqué par des inégalités fortes, sur différentes dimensions, c’est donc avec difficulté qu’elle essaye de créer un lien fort entre les territoires européens. Cela dit, le succès n’est pas vain, puisqu’il est à noter qu’elle a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2012. L’Europe n’est donc pas à voir comme une option, mais comme un choix et surtout une nécessité.

Thomas Bertrand

Smart Cities: connecter les citoyen-ne-s

Pendant le weekend des 18 et 19 avril, les Jeunes Démocrates Européens étaient invités à Saint-Marin par Alternativa Giovanile, membre saint marinais de notre mouvement, à participer à une importante conférence sur le sujet des « Smart Cities » (villes intelligentes).

Deux membres de notre organisation, Olivier Gloaguen, chercheur et Pierre Bornand, un de nos vice-présidents, représentaient notre mouvement aux côtés d’orateurs qualifiés sur des sujets aussi importants que « Connected and Intelligent City of the Future » (villes connectées et intelligentes du futur).

Yann Wehrling, porte-parole du Mouvement Démocrate (MoDem), Eneko Goia, membre du Conseil de San Sébastien et du Parti Nationaliste Basque (PNV), Davide Triacca, délégué du Centro per un Futuro Sostenibile (Italie), Christophe Buergin, maire de Zermatt (Suisse) faisaient partie des orateurs. Chaque participant a pu expliquer sa vision de la ville de Demain, et ce à quoi pourraient ressembler ces villes dans un futur proche, en prenant compte, dans une approche théorique et pratique, aussi bien le point de vue d’une métropole que d’une petite ville (comme la ville de Saint-Marin).

Olivier Gloaguen, orateur pour les Jeunes Démocrates Européens, a eu l’occasion de développer son expérience pratique des « Smart City », en s’appuyant particulièrement sur le modèle britannique et d’une plateforme qu’il a créée lors des élections locales à Fontenay le Fleury (France).

Il a également souligné la fine frontière qui pouvait séparer les « smart cities » et « dark cities » (villes sombres) considérant le fait que ces villes intelligentes pourraient, sans contrôle politique et démocratique, se transformer en villes « orweliennes », type 1984.

Ce week-end nous a également permis d’en apprendre plus sur Saint-Marin, et de rencontrer nos amis d’Alternativa Giovanile. Nous les remercions pour leur invitation et serons ravis de les accueillir lors de prochaines conférences européennes organisées par notre organisation.

Pierre Bornand (VP – @pierrebornand)

Ci-dessous le discours d’Olivier lors de la conférence:

First of all, and on behalf of the Young Democrats for Europe, I would like to thank you for inviting me to talk about smart cities and share with you a few thoughts about current and future development of smart cities

The example of smart cities development and support policy in the UK

I won’t comment in length, neither will I detail all British policies supporting smart cities development, that is not point here, but I would just like to take a few minutes first to share with you a couple of remarks on what I find to be a rather effective policy: a policy that strongly support entrepreneurship and innovative SMEs.

What I have discovered, is that from the very beginning, the British Government has been very keen in supporting, promoting and financing smart cities related projects, directly at the level of the Prime Minister, with the Government Office for Science. They have started, what is called, a “Foresight Program” entitled “Future of cities”. Foresight is prospective program aiming at exploring where the British innovation and related funding efforts should be channeled to So with such a program, the Government sends a very strong signal.

Very early one, the Government decided to bet on innovation and on the British (young) entrepreneurs They have launched a “Catapult centre”, an incubator of start-ups dedicated to the design of future cities and based in London. This incubator gathers SMEs and universities to foster innovation, with the immediate goal of developing, testing and commercializing operational solutions.

The UK has then put forward four “Future Cities Demonstrators” that have been selected through a competition and which have received extra funding (about £33 M in total) in order to implement several smart solutions and be used as live demonstrators. This process is twofold. First, it serves as a powerful communication tool and these four cities have been selected through a nationwide competitive process between about thirty candidates. This process forces the cities to compete and challenge their imagination to propose the most cutting-edge and innovative projects.

I just wanted to mention this example of support policy as I think it is an example of a rather good policy as it gathers a strong political will, translating into effective support schemes and most crucially, into practical implementation involving SMEs and start-ups.

Deploying smart technologies in a small city

This first experience taught me something: if one wants to deploy prospective smart technologies into cities, one must by all means support innovative SMEs.

Is it possible to deploy smart city technologies and applications in a rather small city of about 13,000 inhabitants, with limited budget resources? I believe it is possible. However, you must rely on the smartness of inhabitants first.

For instance, you can deploy an application available on smart phones and connected to the website of the city, which would allow people to map any issue they can spot in the streets. Imagine that you see an overflowed trash bin, a new graffiti on a wall, a leaking water tap, a hole on the street or a fallen tree branch that obstructs the pavement. You just take a picture of it and send it via your smart phone application, with a small comment. The problem is located on the map, with a small report form appearing that describes the location, the time and date as well as the comment left by the user. Everybody can then see this kind of information, as it freely available on the map. The appropriate department of the municipality services immediately receives the information and can act about it to solve the problem. Furthermore, the maintenance service answers the request, with a comment that appears on report form located on the map and that everybody can see as well. All the users can therefore know that the city services are aware of the issue and know within which period of time they plan to solve the problem.

What I have discovered through my discussions with the inhabitants is that they generally do not expect or even request the problem to be solve immediately and not even within the next few hours or maybe days. No, what they really want to know is that their request is truly taken into account as well as to know when the problem is planned to be solved and to get a feedback. Such a map allows interaction between the users and the city services, through the comments and the answers provided by the services and publically available on the map. Providing regular updates on the follow-up of your request is crucial, as it fulfills the basic – and right – expectation of the citizens, that because they pay taxes they should have in return a proper service. Moreover, the way people are reporting a particular issue also provides valuable information on the urgency of the problem and the efforts that should be put in solving it. If in a matter of a few hours, the services receive tens of reports, it means that something must be done immediately.

This map can become much more than just a map to localize broken thing. It could indeed become the core of a platform where a lot of information can be shared between elected officials and the citizens, but also between the inhabitants themselves.

Moreover, one should always put forward the idea of contracting the development of such an online application to a young start-up, or even, maybe, to young entrepreneurs, if possible. It is, of course, much easier and much more secure to just buy off-the-shelf technologies from established big firms, but I believe that local officials can create much more value added by contracting the development of such smart tools (like an online interactive platform) to young entrepreneurs. They constitute the future, they have the potentiality of creating jobs, they have ideas, but they often lack the first few contracts that would allow them to develop and commercialize their concept. And, you could even attract them to settle in your city, with new jobs at the end of the day!

Another application, that can be related to the interactive mapping of the city is the possibility offered of ratting things. In some particular places, a sticker would inform the passer-by that they can give their opinion on something. Using the app, people flash a QR-code and they can rate the thing in question, with the possibility to make a public comment, which will then appear on the interactive digital map of the city.

As you all well know, the concept of smart city mainly rely on sensors, that is on the ability to gather a many pieces of information from various sources, mix them, analyze them and then use it, in order to provide better services and infrastructures. Of course, the ultimate goal is to deploy this kind of sensors. But deploying a network of wireless sensors is quite expensive and a small city like ours could not afford it. Apart of easing and encouraging the communication between the local administration and the inhabitants, this is precisely one of the reasons why we opted for an interactive map through a smart phone app: all the inhabitants would thus become the ‘smart sensors’ of our smart city! 

Another aspect related to smart city, is linked with open data. I won’t develop this topic in large, but I will just mention a couple of things about this proposition. The idea was to make most, if not all, the data related to the management of the city publically available

You can make the citizens true actors of the major decisions taken by the city. Let me explain how. Local governments are facing a massive reduction of subsidy from the central Government. This means that one of the main sources of revenues (alongside local taxes) is severely constrained and therefore complicated choices must often be made between several projects, when they cannot all be funded.

For instance, the main issue could be about the construction of a new municipal swimming pool as well as the rehabilitation of the city centre, an investment of several millions Euros. It was rather obvious that if a municipality were committing in building them, this would have implied holding back other projects or raising up the level of local taxes. When talking with the inhabitants, their opinion on whether the city should spend several millions euros in a new swimming pool were quite diverse, but they were also changing when exposed to the constraints of such a choice. So we quickly decided that on major decisions like this one, involving important choices, we shall ask the opinion of the population through local referenda. However, such a choice must also be an informed one. That is where it links with the open data concept: all the relevant information about such a project would be made public, through digital support and an interactive process would have been systematically initiated between elected officials and the citizens.   

As you would agree, such propositions were not revolutionary, but they adapt the concept of a smart city to the realities of a rather small city with very limited resources. As I explained, that is precisely why one should mainly rely on an interactive online map linked to a mobile application. Small cities cannot deploy easily and quickly a large network of sensors (in the street, on parking lots, attached to street lights, etc.) as it represents an important investment.

I do believe that a small city can become smart to a lesser cost to the public finances. Developing a digital map, enrich it with already existing databases, and making freely available an application that everybody can download into his own mobile phone, is not that expensive.

Furthermore, in a relatively small city of just 13,000 inhabitants, people can still know each other, which means that interactions between people exist and therefore can only be encouraged and favored via such an interactive online platform. The aim should not only to build a rich interactive map, but also (and maybe mainly) to create a lively local community that can encourage the share of information and services between them.

Of course, such an interactive platform should be seen as the first steps toward a truly smart city by the full scale deployment of sensors and connected objects, as well as the expansion of big data analysis. Although it constitutes a first, rapid to deploy, not too expensive but also easy to be understood, used and likely to be adopted by local inhabitants.

More general thoughts about smart cities, democracy and the role of the youth

To conclude my talk, I would like to share with you a few thoughts about the development of smart cities, the technologies attached and their relation with local democracy.

No need to present again all the benefits that could be brought to local democracy, I have mentioned several of them through the examples I presented earlier. It is very clear to me that the development of smart city can constitute a formidable asset to reinforce local democracy, thanks to an increased implication of local citizens / inhabitants in the day-to-day life of their city, but also by accessing new open sources of data providing a detailed insight on how the city management works.

But one must also keep in mind that democracy should never, ever, be taken as granted forever. Democracy is a very fragile form of Government. I want to underline, here, that such a shift from democracy to a more authoritarian society may not need to be intentional and that citizens may not necessarily be fully aware of it, or even against it. One should just think of recent threats to security that trigger increased power devoted to the police, the intelligence community and counter-terrorism agencies.

The development of smart cities brings a new aspect to it. Smart cities involve creating extremely powerful tools, which if badly used, could create serious threats to democracy. I believe there are not so many steps between “smart cities” and “dark cities”.

Indeed, the whole concept of smart city is based on data. More precisely, it is based on the ability to gather a lot of data from a lot of varied sources (through a network of all kind of sensors, but also from the users themselves); to mix them all and finally to cross-analyze them and get valuable information. Compared to what exists today, the main difference resides in the fact that we mix different databases that are currently separated, for instance traffic, social networks, CCTV, emergency vehicles localization, weather, local energy consumption and so on.

The potential danger precisely resides in the bridges and connection that are built between several pieces of information that may appear, at first sight, to be unrelated, but that may in fact provide a lot of information when crossed with each other.

When misused, access to this kind of information may reveal to be a very effective tool to control, monitor or even influence people. Mixing this with a government with authoritarian tendencies, you get a potentially deadly threat to democracy itself.

I think that one should always keep in mind that the next generation of dictatorships – or maybe is it already the current one like in China – is likely to heavily rely on big data as well as on the diversion of smart tools into smart bad tools.

Never forget that technology is rarely bad or dangerous in itself. What makes it bad and dangerous is the use that we – both citizens and government – decide to make of it.    

Of course, I do not think that we should limit or constrain the development of smart city related technology, but I do believe that we ought to be particularly vigilant and build from the very beginning all the appropriate safeguards: proper democratic control on all these systems, high level of transparency, attention given to the way it is funded by the private sector, control and regulation of the private partners that can have access to very sensitive and personal data and so on.

From that perspective, I think that the young generations have a particular and important role to play. First, since we are the ones who are especially concerned, as we will be the future inhabitants of all the smart cities that are currently designed and we will all depend on the attached technologies. Secondly, because we were born at the same time than most of the core technologies used in smart cities: Internet, mobile phone, social networks, big data. This makes us particularly aware of how all these technologies works and more importantly aware of some of the dangers attached to them.

Finally and to conclude on a more positive tone, the development of smart cities and of all the related technologies, applications, mobile devices or innovative software, constitutes an immense opportunity for young entrepreneurs with cutting-edge innovation ideas that are ready to develop their business, to make it grow, to create value and jobs. I think this is where the smartest opportunity lies for the young generation!

Thank you for your attention.

 Olivier Gloaguen (@OlivierGloaguen)

Researcher and expert of the French Ministry of Budget.

Confiants dans l’avenir, fiers d’être Européens

V Hope

 

Les Jeunes Démocrates Européens ont confiance en l’avenir
Les Européens aiment l’Europe mais regrettent son incapacité à régler les problèmes tels que le chômage qui figure au cœur de nos préoccupations. Frappés par la crise, incapable de fixer une stratégie efficace, les dirigeants européens ont échoué.
Ce sont eux que les Européens jugent coupables, pas l’Union européenne. Néanmoins, le projet européen est victime de cet échec.
Pour les Jeunes Démocrates Européens, afin de poursuivre le rêve européen, il est donc essentiel que nos gouvernants réussissent enfin à recréer croissance et emploi.

C’est la seule solution pour que la jeunesse européenne en particulier se réconcilie avec l’Europe et ses gouvernants. Afin d’y parvenir, l’Europe doit donc entreprendre une politique de relance économique en réalisant sur tout le territoire de grands travaux basés sur l’exigence de respect de l’environnement, et la réalisation d’infrastructures resserrant les liens entre les peuples.

Nous le savons, si l’Europe accepte de subventionner ces grands travaux, ce seront des millions d’emplois locaux qui seront créés et le projet de rapprochement des peuples renforcé.

Concernant l’environnement, l’Europe doit multiplier les investissements en matière d’énergie renouvelable et de construction de réseaux de transports publics dans toutes les grandes villes européennes. Cela participera aux efforts de lutte contre le réchauffement climatique, à l’amélioration du quotidien des européens et au développement de nos métropoles européennes.

Les solutions existent. Nous avons désormais besoin de courage politique pour les appliquer. C’est la seule solution pour renouer avec l’idéal européen.

 

V Pride

 

Les Jeunes Démocrates Européens sont fiers d’être Européens

Au regard de l’histoire de l’Europe, les Européens sont conscients de leur rôle et de leur influence dans le monde. Nous savons que de nombreux pays considèrent l’Union européenne comme un modèle de développement humain. La santé, la culture, la gastronomie, l’industrie du luxe et de pointe, le cinéma, l’architecture,… tous ces domaines illustrent le savoir-faire européen et contribue à son rayonnement. Cette réalité est une chance et une ressource que nous devons exploiter.

Forte de ces atouts, l’Union européenne doit enfin se doter d’une diplomatie fonctionnelle capable de défendre nos intérêts et promouvoir notre culture dans le monde.
Cette politique de rayonnement active permettra à l’Europe de rendre ses citoyens fiers d’appartenir à une civilisation humaniste.
En se réconciliant avec son passé et ses atouts, l’Europe pourra participer à la création d’Européens, d’ambassadeurs.
Pour y parvenir, au-delà de sa construction politique interne, l’Europe doit jouer un rôle sur la scène internationale, notamment dans les territoires liés à notre histoire. Ces derniers aspirent au développement et à un autre modèle que celui des Etats-Unis ou de la Chine. C’est notre devoir d’entendre et de répondre à cet appel à l’aide.

Partout où les Etats se déchirent, l’expérience en règlement de conflit qui est la nôtre doit servir. Pour rendre les Européens fiers et confiants en l’avenir, l’Union européenne doit assumer son rôle de grande puissance.

Un mois de décembre chargé pour les Démocrates européens

6ème Congrès du PDE

A la suite des élections européennes, le Parti Démocrate Européen a organisé son Congrès à Bruxelles les 10 et 11 décembre. Des délégués de notre organisation ont attendu le Congrès et nous avons également organisé une réunion de notre Bureau et de notre Conseil.

 

Après les 3 premiers mois du nouveau Bureau, ces réunions ont été l’occasion de finaliser nos initiatives et actions pour 2015. Ces 2 jours ont également permis aux Démocrates de se rencontrer. Avec plus de 80 délégués provenant de 17 pays, le PDE a adopté une résolution soutenue par les Jeunes Démocrates Européens rappelant l’importance d’avoir une famille politique Démocrate et de coopérer avec les Libéraux en Europe.

Notre présidente Miroslava a également pris la parole lors du Congrès du PDE :

“Ce n’est pas la première fois que je prends la parole à une réunion du PDE. Mais aujourd’hui, je suis honorée de le faire en tant que présidente nouvellement élue des jeunes du PDE, et donc en étant la voix de tous nos membres. Je voudrais vous indiquer quelques changements qui me semblent être les plus importants, au sein de notre organisation de jeunes :

  • La première étape fut la tenue du 3ème congrès de notre organisation en septembre à Bilbao. Je tiens à remercier notre organisation basque, EGI, ainsi que le parti national basque. Ce fut décisif et nous a permis de nous diriger vers un renouvellement : un nouveau conseil de 10 membres a été élu, et dont j’ai pris la présidence, et Mathieu Camescasse est devenu secrétaire-général, de nouvelles organisations de jeunes nous ont rejoints – nos amis du National forum et de l’UDI – ainsi que des membres individuels. Nos problèmes internes étant résolus, nous pouvons désormais redémarrer sur des bases améliorées et fortes et vous soutenir.
  • Aujourd’hui, nous avons par ailleurs tenu notre troisième réunion du Conseil. Ces réunions régulières me permettent d’élaborer de nouvelles politiques. Être exemplaire est notre objectif et je suis donc heureuse d’annoncer que nous avons adopté un nouveau Code de déontologie. Nous tenons à vous assurer, ainsi qu’à tout le monde, que nous allons travailler pour devenir un exemple, afin de partager nos valeurs et croyances communes, et d’être responsables ainsi que de pouvoir rendre des comptes concernant nos finances. Nous allons dépenser l’argent public à bon escient.
  • Ces bases solides nous permettent de travailler sur des projets concrets, et sur des questions spécifiques. Un de nos prochains défis sera de renforcer notre coopération et de travailler efficacement avec l’Institut des démocrates européens et le groupe ADLE. Mais aussi et en priorité, d’être une organisation de jeunes pro-active du Parti démocrate européen et travailler en étroite collaboration avec vous, nos députés européens, et nos députés. Notre objectif est de faire connaitre votre travail des jeunes et des citoyens européens. Nous serons heureux de travailler avec votre Bureau et vos assistants.”

 

©Soazig de la Moissonniere

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE is the youth wing of the European Party.We embrace the key role of democratic principles, underlined in the Lisbon Treaty and shrined in our political belief: democracy, freedom, equality, participation, sustainability and solidarity.

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